Retour sur la « Formation économique obligatoire des membres du CSE » avec Virginie Wurtz

Les chambres d’agricultures sont des organisations départementales consulaires dirigées par des élus qui pilotent les politiques agricoles, de développement rural, et d’environnement. Pour concrétiser ces décisions sur le terrain, des agents, entre 70 et 75 en moyenne par chambre, travaillent au quotidien auprès des acteurs du monde agricole, forestier et rural. Ces agents, comme tous les salariés, bénéficient d’une représentation du personnel, soit au travers de CSE et/ou de commissions paritaires. Là où des CSE ont été mis en place, les élus du personnel ont besoin de formation pour mener à bien leurs missions au service des intérêts collectifs et individuels des salariés. L’Inacs, sollicitée par les chambres d’agriculture de Corrèze et de Charente Maritime, a organisé pour leurs élus une 2e session de formation CSE de 3 jours à Lagord. Virginie Wurtz, déléguée syndicale et élue CSE, témoigne de cette session à laquelle elle a participé.

Pourquoi as-tu souhaité participer à cette formation sur le rôle du CSE ?

A l’origine, c’était pour me mettre à niveau. J’étais élue au CE et il fallait donc que j’adapte mes connaissances à la nouvelle législation encadrant les CSE. Avec l’Inacs, j’ai pu trouver un cadre qui me le permettait. Si la première session de formation m’a beaucoup apporté, la seconde aussi. Auparavant, j’avais tendance à me former toute seule, sur internet. Dans ces formations, on a des retours sur nos questions précises, le partage d’expérience du formateur et des autres stagiaires. C’est évidemment bien plus enrichissant que de trouver çà et là des généralités sur le Web !

Sur quels points particuliers la formation CSE t’a-t-elle éclairée ?

J’avais pas mal de questions sur l’information-consultation et le DUERP et j’ai obtenu les éclaircissements que je recherchais.
Nous avons aussi abordé le PAPRIPACT que je ne connaissais pas.
Sur la conception d’un ordre du jour efficace, je pense aussi avoir bien progressé ! 

Dans quelle mesure le formateur s’est-il adapté aux spécificités de votre environnement professionnel ? 

Il s’est parfaitement adapté non seulement aux chambres d’agriculture mais aussi aux participants.
Lors de la première formation, une partie des participants avaient peu de connaissances sur le CSE. Lors de la seconde, ils avaient déjà gommé une grande partie de l’écart avec les élus plus anciens. Cela démontre l’efficacité de la formation.

Le formateur a pu répondre et argumenter avec facilité sur nos demandes particulières.

 

Recommanderais-tu cette formation aux autres élus des chambres et plus largement à l’ensemble des élus CSE ?

Non seulement je recommande fortement cette formation mais elle est indispensable pour mener à bien son mandat et être un interlocuteur efficace face à l’employeur.
Cela nous promet des réunions intéressantes à l’avenir !